Message de la Représante de UNFPA

Dr SANKARA Olga

Officer in Charge UNFPA/Burkina

Monsieur le secrétaire Général,

Mesdames et Messieurs les Directeurs et chefs de service,

Mesdames, Messieurs, les Représentants des organisations professionnelles de la santé,

Distingués invités,

C’est un honneur et un plaisir pour moi de prendre la parole cet après midi à l’occasion de l’activité qui marque le début de la commémoration  de la Journée internationale des Sage femmes de cette année. J’ai tenu à être présente à cette activité compte tenu de son importance, pour partager avec vous la vision de l’UNFPA et de l’ICM en la matière. Je voudrais auparavant vous dire combien nous apprécions les efforts qui sont engagés au Burkina pour renforcer les capacités des sages-femmes afin de lutter contre la mortalité maternelle et néonatale.

« Chaque année, des centaines de milliers de femmes meurent et trois millions de nouveau-nés ne survivent pas au-delà de la première semaine parce qu’ils n’ont pas accès à des services de santé de maternité et aux soins de sages-femmes qualifiées. Pour chaque décès tragique d’une mère, on compte 20 autres femmes qui souffrent de maladies ou handicaps graves ou de longue durée comme la fistule obstétrique.

Pour la Journée internationale des sage-femme, l’ICM et l’UNFPA  demandent à tous les gouvernements de trouver une solution urgente au problème des 350 000 sages-femmes supplémentaires dont le monde a besoin. Thoraya Obaid de l’UNFPA  déclare « Aucune femme ne devrait mourir en essayant de donner la vie. De grands investissements sont nécessaires pour augmenter des compétences de pratique de sage-femme et la disponibilité de services qui sauvent des vies et pour faire des sages-femmes une priorité au sein des programmes, politiques et budgets de santé ».

Agneta Bridges de l’ICM déclare « Il existe une grande pénurie de sages-femmes qualifiées dans les communautés isolées, ainsi que dans celles qui n’ont pas suffisamment de sages-femmes et/ou qui sont touchées par les conflits ».

L’UNFPA  et l’ICM sont convaincus que les sages-femmes peuvent éviter jusqu’à 90 % des décès maternels dans les lieux où elles sont autorisées à pratiquer, en jouant un rôle à part entière pendant la grossesse, l’accouchement et après la naissance. Elles jouent un rôle critique en matière de contraception, de services conseil et pour éviter la transmission du VIH de la mère à l’enfant.

À l’aube du bilan qui sera réalisé pour marquer le 10ème anniversaire des objectifs du millénaire pour le développement, les deux organisations feront pression pour obtenir davantage de fonds pour les objectifs 4, 5 et 6 des OMD à savoir, la réduction de la mortalité infantile, l’amélioration de la santé maternelle et la lutte contre le VIH et le SIDA.

Nous attendons avec impatience le symposium de haut niveau sur la pratique de sage-femme qui aura lieu les 5 et 6 juin à Washington D.C., immédiatement avant la conférence « Women Deliver  ». Le symposium vise à faire prendre conscience du rôle fondamental que jouent les services de pratique de sage-femme pour atteindre les OMD 4, 5 et 6 ; à faire face aux défis des normes globales sur la formation et la réglementation des sages-femmes et à renforcer les services de pratique de sage-femme.

En cette Journée internationale de la sage-femme, l’ICM et l’UNFPA  confirment que nous nous engageons à travailler ensemble pour améliorer la formation, la réglementation, le statut et les conditions de travail des sages-femmes dans les communautés. Ce faisant, nous célébrons la pratique de sage-femme de qualité et le fait que le monde a besoin de sages-femmes aujourd’hui plus que jamais pour protéger la vie des femmes et des bébés.

Je vous remercie de votre aimable attention.